Un samedi dans les nuages
Aprés une courte
nuit de sommeil, lever pour aller visiter ces fameux paramos, plateaux andins
en voie de disparition. On part à 3 Patricio de l’ONG, Francesca une americaine
qui veut voir comment ça se passe et moi. On monte à 3000-4000 mètre d’altitude
pour visiter deux projets de reintroduction d’alpacas, ce sont des animaux qui
respectent les parramos, au contraire des vaches et des moutons qui ont
tendance à le détruire en l’asséchant et plongeant des communautés dans la
misère, car dépourvues d’eau.
Il ne fait pas très beau et à cette altitude on est complètement dans les nuages et il fait glacial et j’ai mème pas de bonnet. Au bout d’une piste, dans le brouillard une cabane, c’est la maison de ces fameuses alpacas. On a rdv ici soit disant mais bien sûr il n’y a personne. Il fait gelant, on attendant. Puis du brouillard sort un troupeau d’alpaca, ce sont vraiment des beaux animaux, tout gracieux. Trois bébes alpacas viennent de naître et l’un d’entre eux s’appelle Nicolas, cool. On discute avec le berger du coin et sa femme et on attend les autres. Au loin une cavalcade. Un troupeau de taureau sort de la brume passe à 10 mètres de nous en galopant, pas très rassurant. Suivent 5 ou 6 cavaliers à chapeau, voilà enfin nos interlocuteurs. Super motivés par le projet, ils veulent faire de l’artisanat avec la laine d’alpaca. On part bien content de cette réunion dans les nuages. Direction une autre communauté, la piste est affreuse le 4*4 a bien du mal je sais pas comment on fait mais on arrive quand même. On sort des nuages et arrive à un petit bois où toutes la communauté, femmes,emfants et hommes construit l’abri des alpacas avec des branches de la terre. Eux on l’air moins organisés. Leurs alpacas sont en exil plus loin car une éruption de cendre du volcan d’a cote avait rendu leur condition de vie un peu difficile. En fait, ils sont pas trop chauds pour que les bétes reviennent et se battent entre pro alpacas et contre. Ils regardent tous l’americaine aux yeux bleus comme si c’ètait une bête curieuse.
Finalement on s’en va et à peine cent mètre
plus loin un grand pin vient de tomber sur la piste et nous barre la route. Pas
de corde ni rien pour le virer, ça nous coute une heure. Il faut le découper à
la machette et le pousser à main nue. Bref on sort de ces jolies montagnes. Il
parait que l’alpaca donne la laine la plus chaude. Bon si vous voulez un bonnet
dites moi hein. Bon la photo ne date pas de samedi vu le sale temps qu'il faisait mais voila la gueule des betes et l'endroit ou j'etais.