Petites particularités équatoriennes
Ce sont ces petites différences culturelles amusantes qui sautent aux yeux quand on arrive ici, alors avant qu'elle me paraissent naturelles et normales, voici une petite liste:
Le plus frappant est sûrement la conduite des gens, je m'y suis habitué déjà. je m'en suis bien rendu compte quand j'ai demandé si c'était interdit de doubler par la droite ici. Apparement ils ont pas bien compris la question, vu qu'ici conduire sur la voie de droite et doubler par la gauche ne semble pas trop être une régle bien établie chez les conducteurs. On double par où on peut et surtout dès qu'on peut et d'ailleurs même quand on peut pas. Le klaxon fait office de rétro et permet de ne pas se soucier du manque de visibilité. Très pratique. Les feux rouges sont vaguement respectés dans la journée, après 21h, ils n'existent même plus.
La coutume qui veut que quand on sort de table, on dise "buen provecho", enfin "bon appétit", ça m'a pas mal perturbé qu'ils le disent à la fin plutôt qu'avant de commencer. Et dans le même genre, tout le monde se cure les dents avec des cures dents dès que le repas se termine.
Le camion poubelle, tous les soirs qui vient ramasser les ordures. Pareil qu'ailleurs, à la différence près qu'il émet de la musique, mais la musique la plus niaise et enfantine qu'on puisse imaginer, on l'entend au moins à 3km à la ronde. Enfin, je m'y suis fait.
L'habitude que mes collègues ont le matin (vers 7h) de mettre la radio à fond (salsa etc ) et aussi la télé à fond pour pas louper les nouvelles du jour. Les premiers jours ont été un peu difficiles à ce niveau. Puis je me suis acheter des bouls quies et tout va pour le mieux.
Le liquide vaiselle, est ici en fait du solide vaiselle. Impossible de le trouver sous forme liquide, résultat faut frotter l'eponge sur une boite pleine de savon hyper dur. Trop pratique.
Les bus. toujours folklo, musique kitsch et forte, bondé, car il ne refuse personne! Route caoteuse, musique effrénée, cris d'animaux. Bon bien sur j'ai pas du choisir les bus les plus tranquille. Il s'arrête à la demande, suffit de crier assez fort pour le chauffeur entende. Mais toujours des gens pour aider à crier.
L'importance que les gens donne au titre, au niveau d'étude. Par exemple, le président de la république a une formation en économie, eh bien, à chaque fois que son nom est mentionné c'est le "président, économiste, Correa" même sans le président, juste el economista... A croire que c'est plus important d'être économiste que d'être président. Au début, c'est un peu bizarre. Et c'est comme ça avec tout le monde, donc moi ils veulent savoir ce que je suis, et apparemment selon la description que je fais de mes études hum, ils optent pour le titre ingeniero, ingénieur donc. 7
Dans le cas où un équatorien ne comprend pas ce qu'un autre dit, pour dire "pardon" ou "comment" il utilise le mot "mande" qui signifie plus ou moins "donnez moi un ordre". Bon parait que c'est des restes de la colonisation espagnol et maintenant c'est passé dans le langage courant. Mais les premières fois, c'est étrange.
en voilà déjà quelques unes.