Cascades en série
Aujourd’hui on a
changé complètement de cadre, laissant les hautes montagnes pour aller à Baños,
aux portes de l’Amazonie mais toujours à 1800 mètres d’altitude.
La ville est
construite au pied d’un des volcans les plus actifs d’Equateur le Tungurahua. Elle a d'ailleurs du être évacué totalement lors de l'éruption en 99. Elle
est encore régulièrement arrosée de cendres. Depuis le bus on voit clairement le nuage
de fumé qui sort du cratère du volcan. Bon la photo est moche soit, pas facile du bus dans la semi obscurité.
La ville en elle-même
est hyper touristique, jamais vu autant d’américains et d’européens au mètre
carré. C’est propre et tous les trottoirs sont fait pour les handicapés, je ne
sais pas s’il y en a dans cette ville, mais c’est assez impressionnant surtout
en Equateur !
C’est assez joli, niché dans un creux verdoyant de montagnes. Le soir on va au bains chauds, c’est public et populaire, en plein air, les enfants courent partout et on peut à peine rentrer dans les bains tellement il y a de monde. Enfin il parait que ça guérit tous les maux alors…
Le lendemain on loue un vélo pour descendre la route qui va à l’Amazonie sur 50km, surnommée la route des cascades. La route est superbe et serpente dans une vallée étroite et très verte.
Les cascades ont toutes des noms à coucher dehors, la première impressionnante est le manto de la novia (le manteau de la fiancée)
On passe au dessus de la cascade dans une
petite nacelle à toute allure et tout le monde crie c’est drôle.
En haut de la cascade un petit singe mignon saute partout.
La suivante est sûrement la plus impressionnante el pailon del diablo, on doit marcher un peu avant de l’atteindre, encore une descente qu’il va falloir remonter. Jamais vu autant d’eau qui se déverse, on s’approche à 10 mètres, on est trempé en 2 min à cause des éclaboussures. Vacarme assourdissant.
Plus loin on tombe sur une autre cascade, très jolie, il faut bien marcher 20 minutes pour l’atteindre, dans un décor presque tropical.
Puis on se laisse
glisser à toute allure sur la route, tout en descente pendant quelques
kilomètres, le soleil s’est levé, c’est bien agréable.
On s’arrête à Rio Negro, il fait chaud, je sais pas de combien en altitude on est descendu mais c’est carrément tropical ici. Pleins de fleurs étranges et jolies:
On essaie de
faire du stop pour remonter à baños, mais les gens croient qu’on les salue de
la main. Zut
Finalement un bus
nous emmène avec nos vélos. On rentre à Baños épuisé et hop un petit bain d'eau brûlante.