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Voyage aux pays des volcans
Voyage aux pays des volcans
  • Récit d'un séjour de six mois en Equateur a Latacunga au sein d'une ONG, heifer qui aide les communautés indigenes a se développer, grace a des micro credits, a la protection des espaces naturels, nombreux voyages en Equateur sur la cote, en amazonie ou da
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Voyage aux pays des volcans
Archives
25 mars 2007

Retour en bus

Comme d'hab, les trajets en bus méritent un petit article à eux seuls.  Donc on est dans ce village paumé pour le festival de danse, il est 15h et le dernier bus partait à 14h d'en bàs. On rentre dans un des bus qui a amené un groupe d'enfants qui ont dansé. Bien sûr, pas de place assise, mais pas de problème. A peine sorti sorti du village sur la route caillouteuse au bord du précipice, on s'arrête déjà. Un camion est arrêté devant nous. On sort du bus avec les enfants, et pouf, juste à ce moment là un petit pan de la montagne s'écroule à cent mètres devant nous sur la route, assez impressionnant.

  Les enfants pleurent, terrorisés. Passage bloqué. Apparemment c'est courant ici, mais là on est dimanche et personne pour déblayer.

_boulement

Bon nous on passe l'éboulement à pied et on prend une camionette de l'autre côté. Les enfants à moitié fous dévalent la route en courant. On les récupère avec la camionette et on descend jusqu'en bas. Eux continuent jusqu'un autre village, nous on récupère nos sacs à l'hôtel. On monte dans un camion qui nous conduit jusqu'au village où sont les enfants ou plutôt leur maîtresse, qui trouveront surement un moyen de rentrer à Otavalo...

Arrivés la bas, ils nous font des grands signes sous une bâche, il pleut des cordes. Puis le bus arrive, ils ont du réussir à déblayer, tous les enfants se ruent en hurlant vers le bus sous la pluie. Nous aussi.

Puis on part. Comme dans notre groupe de français, il y a un couple, les enfants commencent à crier "beso beso" pour les voir s'embrasser. Leur maîtresse, un rien choquée, essaye désespérement de transformer  le cri en "queso, queso" (fromage) beaucoup moins subversif mais sans grand succés hélas puisqu'à l'arrière du bus ça se transforme même en "sexo, sexo"

Bref, tout le trajet toute les 20 minutes ça repart, ces enfants ne sont jamais fatigués on dirait.

Brusquement je me rends compte de la situation, on est dans un bus d'enfants qui crient,  conduit par un chauffeur borgne dans la brume et l'obscurité, sur une route qui borde un précipice. Brrr. Mieux vaut ne pas y penser. Ouais il était vraiment borgne ce chauffeur!!!!!

Enfin on arrive à Otavalo sous la pluie...

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